Andrew E. Clark* (Paris School of Economics and IZA)
Orsolya Lelkes (European Centre, Vienna)
Janvier 2009
Résumé
Nous utilisons des données récentes d’enquêtes en commun sur 90 000 personnes dans 26 pays européens pour examiner les effets d’entraînement religieux sur la satisfaction de la vie. Le comportement religieux personnel est positivement corrélé avec la satisfaction de la vie individuelle. Plus particulièrement, la religiosité moyenne dans la région a également un impact positif : les individus sont plus satisfaits dans des régions à plus de religiosité. Cet effet d’entraînement tient à la fois pour ceux qui sont religieux et pour ceux qui ne le sont pas. Le revers de la médaille est qu’une plus grande proportion des « athées » (ceux qui disent qu’ils ne font actuellement partie d’aucune religion) a des retombées négatives, tant pour les religieux que pour les athées. Nous montrons enfin que protestants et catholiques préfèrent vivre dans des régions où leur propre religion est dominante, tandis que les protestants sont aussi plus satisfaits lorsque les catholiques dominent. Les retombées génériques positives de la religion d’autrui ne sont expliquées ni par le capital social, ni par la criminalité, ni par la confiance.