La préparation lointaine :
- Etre convaincu de l’importance et du bienfait de l’accompagnement
- Prendre librement la décision d’oser le pas
- Avoir cherché et trouvé un accompagnateur ou une accompagnatrice
- Avoir fixé un rendez-vous
- « S’habiller le cœur » dans le silence et la prière.
La préparation directe :
Si on a l’habitude de faire régulièrement une relecture, si on prend des notes, il sera assez facile de trouver « le fil rouge » qui traverse notre vie et nos recherches. Il sera possible de nommer les mouvements intérieurs qui nous habitent, les consolations et les désolations qui tissent notre chemin vers Dieu et vers les autres. Les questions que nous voulons poser et les éclaircissements que nous désirons avoir viennent à notre mémoire. Ce sera la base de notre entretien.
Si on n’a pas l’habitude de la relecture habituelle, la préparation à l’entretien va devenir une relecture de notre vécu.
On prend un moment tranquille et on regarde ce qui s’est passé depuis la dernière rencontre :
- qu’est-ce qui a été source de vie, m’a dynamisé, m’a ouvert et fait grandir ?
- quelle Parole de l’Ecriture m’accompagne et m’éclaire ?
- qu’est ce qui a été plus difficile : combats, tentations, reculs ?
- qu’est-ce qui me préoccupe en ce moment et que je désire éclairer avec l’accompagnateur ?
- ai-je une décision à prendre ?
On peut aussi regarder différents aspects de la vie :
- la vie de prière, la pratique des sacrements,
- la vie à la maison, en famille, aux études, au travail, dans la société …
- les relations avec les autres, les rencontres …
- la vie en Eglise, les engagements pris ou pas pris …
On note ce qui parait important et ce qu’on désire partager. Il ne s’agit pas de tout dire, mais de ne rien cacher de ce qui est entrave sur le chemin vers Dieu. Le but est de partager la vie, pas de l’étaler. Une certaine discrétion va de pair avec l’ouverture nécessaire.
Il est important, de porter la rencontre dans la prière, de confier à Dieu la croissance en liberté et en confiance.
Après l’entretien il est profitable de laisser quelques traces écrites, de revoir les moments forts, de nommer les lumières reçues, de percevoir le chemin qui s’ouvre dans la vie de tous les jours et de rendre grâce au Seigneur dans le silence et la joie.
Sr Elisabeth Blanche, décembre 2006